História Lojas




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L’Atelier est le plus ancien de l’Orient de Bruxelles. Son origine remonte à la fondation de la R. L. «L’Union» en 1742, installée par Louis de Bourbon-Condé, comte de Clermont, au nom du duc d’Antin, Grand Maître National de France.
C’est le 29 avril 1782 que neuf Frères suivis rapidement par trois autres essaimèrent pour se regrouper sous l’appellation distinctive des «Vrais Amis De L’union» relevant de la Grande Loge Provinciale des Pays-Bas Autrichiens.
Lorsque Joseph II ordonna la suppression de toutes les Loges du Pays (1786), il fit une exception pour trois Ateliers: «Les Vrais Amis De L’union», «L’Union» et «L’heureuse Rencontre». Du 24 juin 1794 au 8 octobre 1796, l’Atelier vécut dans la clandestinité (conquête française et Terreur) et le 18 octobre 1802, la Loge fut affiliée au Grand Orient de France.
Après la réunion de la Belgique à la Hollande, en 1815, elle releva de la Grande Loge d’Administration des Provinces Méridionales. À partir de cette époque, les Travaux se multiplièrent et la R. Loge fut une des Loges fondatrices du Grand Orient de Belgique en janvier 1833.
En 1839, la Loge décida de travailler au Rite Écossais Philosophique du G. O. de France conjointement avec le Rite Moderne du G. O. de Belgique. En 1842, elle adopta le Rite Écossais primitif qui reconnaissait pour Loge-Mère «La Bonne Amitié» à l’Orient de Namur. En 1854, la Loge décida d’abandonner le Rite Moderne et de ne plus travailler qu’au Rite Écossais Ancien et Accepté. La même résolution fut adoptée par sa Loge-sœur «Les Amis Du Progrès». Cet Atelier avait été créé le 17 février 1838. Les deux Loges, animées par les mêmes idées, furent amenées à fusionner et la Tenue du 26 mars 1855 réunit ces deux Ateliers sous la dénomination «Les Vrais Amis De L’union Et Du Progrès Réunis» qui quitta le G. O. Belgique. jusqu’en 1867 pour le Suprême Conseil. La Loge vécut ensuite durant 90 ans sous l’autorité commune du Suprême Conseil et du G. O. de Belgique.
Devenue la Loge la plus importante de Belgique, elle a vu passer en un siècle sur ses colonnes les principaux maçons hommes politiques belges.
De 1854 à 1903, la Loge travaille uniquement au R.E.A.A., après 1903, cumul du rite moderne et de R.E.A.A. À ce jour, une fois par an au moins, l’Atelier travaille au R.E.A.A., à l’occasion d’une Tenue normale ou d’une Tenue particulière selon les années.
L’invasion hitlérienne et la trahison rexiste entraînèrent la mise en sommeil de la Loge du 13 avril 1940 à janvier 1945.
Le rétablissement des symboles au Rite Moderne en 1959 a provoqué le départ de nombreux Frées qui formèrent la R. L. «Libre Examen» au G. O. de Belgique et la R:.L:. «L’Union» à la G. L. de Belgique. Il ne s’agit pas d’essaimages au sens classique du terme. À cette occasion, le Chapitre souché sur l’Atelier s’en est séparé pour rester sous l’autorité du Suprême Conseil alors que la loge symbolique choisit celle du G. O. de Belgique. 
En 1982, le bicentenaire de la loge a été fêté avec éclat.
Rite
L'Atelier travaille au Rite Français moderne. Une fois par an, la R. L. travaille selon le Rite Écossais Ancien et Accepté. Les Travaux sont placés sous l’invocation du «G.A.D.L.U.», une Bible ouverte sous l’équerre et le compas est placée sur l’autel et la Loge déroule son Tapis entouré de Trois Piliers (chandeliers).
Description du bijou
Les Couleurs : Azur, or et ponceau.
Les couleurs sont issues de la fusion en 1855 des deux Ateliers ; Les Vrais Amis De L’union (1782): or et azur; Les Amis Du Progrès (1838): azur et ponceau.
La Devise est «Vis Unita Fortior» – L’Union fait la Force.
Carte Blanche

Les Officiels Dignitaires de la R. L. «Les Vrais Amis de l’Union et du Progrès Réunis» se reconnaissent aisément au sein d’une assemblée maçonnique. Les couleurs de la Loge ne passent effectivement pas inaperçues. Le mélange «Azur – Or – Ponceau» est pour le moins voyant. Certains le trouvent peu harmonieux, à la limite inesthétique. Il est cependant le reflet de la longue histoire de la Loge que les anciens racontent volontiers.

La composition sociale de la Loja est à l’image de ce décor composite. De tous temps, ce vieil Atelier a tenu à mélanger les Fréres aux cultures, aux professions, aux idéologies différentes. L’ensemble compose un microcosme d’une palette particulièrement riche dont la sauvegarde exige, dans les moments de vie en commun mesure, réserve et vigilance. Ceci n’empêche toutefois pas les Frères d’interpréter les symboles selon leurs convenances et de débattre parfois de leurs approches respectives de la Maçonnerie.
En 1960, la Loge a manqué être victime de ce pluralisme. Pour tenter d’éviter le désastre, elle a rétabli les symboles sans pouvoir empêcher cependant le départ de nombreux Frères. Aujourd’hui encore, l’Atelier se caractérise par un sens aigu de la tradition maçonnique, par le respect scrupuleux des rituels, par le refus d’aborder certains thèmes en Loge. Si l’on ajoute ce souci permanent au fait que la Loge dispose d’une patente lui permettant de travailler au R.E.A.A., on peut comprendre que les travaillés apparaissent parfois aux yeux de certains comme sévères et peu chaleureux. Ceci est très largement compensé par la fraternité et le sens de la fête qui se manifeste à l’occasion des trav:. de table, des manifestations de bienfaisance ou, plus simplement, en salle humide.
"Les Vrais Amis de l'Union et du Progrès Réunis» tiennent beaucoup à ces spécificités qui lui ont permis de traverser l’épreuve du temps et défendent volontiers ces principes, empreints d’une grande rigueur, au sein de l’Obédience.

R. L. Les Vrais Amis de l’UNION et du PROGRÈS – N.º 4 a l’Orient Bruxelles – Grand Orient Belgique

 

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É a Loja mais antiga a Oriente de Bruxelas. A sua origem remonta à fundação da R. L. L’Union em 1742, instalada por Louis de Bourbon-Condé, Conde de Clermont, em nome do Duque d’Antin, Grão Mestre Nacional de França.
Em 29 de Abril de 1782 nove Irmãos, seguidos de imediato por outros três Irmãos, juntaram-se sob a designação distinta dos Vrais Amis De L’union, erguendo colunas na Grande Loja Provincial dos Países Baixos Austríacos.
Em 1786 José II ordenou a supressão de todas as Lojas do País, à excepção de três Lojas: Les Vrais Amis De L’union, L’Union e L’heureuse Rencontre.
Entre 24 de Junho de 1794 e 8 de Outubro de 1796, a Loja viveu na clandestinidade (conquista Francesa e período do Terror) e a 18 de Outubro de 1802 filiou-se no Grande Oriente de França.
Depois da união da Bélgica com a Holanda em 1815, ela reergueu colunas na Grande Loja d’Administration des Provinces Méridionales. A partir desta altura os Trabalhos multiplicaram-se e a R. Loja foi uma das Lojas fundadoras do Grande Oriente da Bélgica em Janeiro de 1833.
Em 1839 a Loja decide adoptar o Rito Escocês Filosófico do G. O. de França em conjunto com o Rito Moderno do G. O. da Bélgica. Em 1842, ela adopta o Rito Escocês primitivo que reconhece como Loja-Mãe La Bonne Amitié a Oriente de Namur. Em 1854, a Loja decide abandonar o Rito Moderno e trabalhar apenas no Rito Escocês Antigo e Aceito. A mesma resolução foi adoptada pela Loja-irmã Les Amis Du Progrès. Esta Oficina tinha sido criada a 17 de Fevereiro de 1838. As duas Lojas, animadas pelas mesmas ideias fundiram-se e a Sessão de 26 de Março de 1855 reúne estas duas Lojas sob a designação Les Vrais Amis De L’union Et Du Progrès Réunis que abandonou o G.O.B. até 1867 pelo Supremo Conselho. A Loja vive depois durante 90 anos sob a autoridade comum do Supremo Conselho e do G. O. da Bélgica.
Tornando-se a Loja mais importante da Bélgica, ela viu passar pelas suas colunas, ao longo de um século, os principais maçons e homens políticos da Bélgica.
De 1854 a 1903 a Loja trabalha unicamente no R.E.A.A. e depois de 1903 acumula o Rito Moderno e o R.E.A.A. Nesta altura, pelo menos uma vez por ano a Oficina trabalha no R.E.A.A., por ocasião de uma Sessão normal ou de uma Sessão especial segundo os anos.
A invasão hitleriana e a traição rexiste* levaram ao adormecimento da Loja de 13 de Abril de 1940 a Janeiro de 1945.
O restabelecimento simbólico no Rito Moderno em 1959 provocou a saída de numerosos Irmãos, que formaram a R. L. Libre Examen no G. O. da Bélgica e a R. L. L’Union na G. L. da Bélgica. Não se trata de um levantamento de colunas no sentido clássico do termo. Nesta ocasião, o Capítulo instalado na Oficina separou-se desta para permanecer sob a autoridade do Supremo Conselho, enquanto que a Loja simbólica escolheu a cobertura do G. O. da Bélgica. Em 1982, o bicentenário da Loja foi festejado com efusão.
Rito

A Oficina trabalha no Rito Francês Moderno. Uma vez por ano a R. L. trabalha no Rito Escocês Antigo e Aceito. Os Trabalhos realizam-se sob a invocação do G.A.D.U., é colocada sobre o altar uma Bíblia aberta sob o esquadro e o compasso e o tapete de Loja é desenrolado entre os Três Pilares (iluminados).
Descrição da jóia

As Cores: Azul, ouro e grená.
As cores foram fruto da fusão das duas Lojas em 1855: Les Vrais Amis De L’union (1782): ouro e azul; Les Amis Du Progrès (1838): azul e grená.
O Lema é : Vis Unita Fortior – A União faz a Força.
Carta Branca

Os Oficiais Dignatários da R. L. Les Vrais Amis de l’Union et du Progrès Réunis reconhecem-se facilmente no seio de uma assembleia maçónica. As cores da Loja não passam na verdade despercebidas. A mistura «Azul – Ouro – Grená» é no mínimo visível. Alguns consideram-na pouco harmoniosa, inestética mesmo. No entanto ela é o reflexo da longa história da Loja que os mais velhos contam de boa vontade.

A composição social da Loja é a imagem deste décor variado. Desde sempre esta antiga Oficina misturou Irmãos de diferentes culturas, profissões e ideologias. O conjunto constitui um microcosmos de uma paleta particularmente rica cuja salvaguarda exige, nos momentos de vida em comum, medida, reserva e vigilância. No entanto, isto não impede os Irmãos de interpretarem os símbolos de acordo com as suas concepções e de debaterem as suas diferentes abordagens relativamente à Maçonaria.
Em 1960 a Loja foi vítima deste pluralismo. Para tentar evitar o desastre ela restabeleceu os símbolos sem, no entanto, poder impedir a saída de numerosos Irmãos. Hoje ainda, a Oficina caracteriza-se por um sentido agudo da tradição maçónica, pelo respeito escrupuloso pelos rituais, pela recusa de abordar certos temas em Loja. Se adicionarmos esta preocupação permanente com o facto que a Loja dispõe de uma patente que lhe permite trabalhar no R.E.A.A., pode-se compreender que os trabalhos surjam por vezes aos olhos de alguns como severos e pouco calorosos. Isto é largamente compensado pela fraternidade e pelo sentido de festa que se manifesta por ocasião dos ágapes, das manifestações de beneficência ou, mais simplesmente, na sala húmida.
Les Vrais Amis de l'Union et du Progrès Réunis prezam muito estas especificidades, que lhes permitiram atravessar a prova do tempo e defendem de boa vontade estes princípios, marcas de um grande rigor, no seio da Obediência.

R. L. Les Vrais Amis de l’UNION et du PROGRÈS – N.º 4 a Oriente de Bruxelas – Grande Oriente Bélgica


*"rexistas": uma formação fascista belga que colaborou com Hitler e os SS.

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A história da Mui Antiga e Respeitável Loja Estrela D’Alva é baseada em mais de 100 anos ao serviço da Maçonaria, da Liberdade e dos Direitos Humanos e nos princípios e antigos mistérios da Ordem Maçónica, fazendo parte construção do nosso templo interior e da nossa memória colectiva e histórica da Maçonaria em Portugal.

Reportando ao Boletim ‘’A Luz” n.º 23, do Equinócio de Outono de 1994 da Loja Estrela D’Alva, como memória, lembramos que a Respeitável Loja Estrela D’Alva levantou colunas, pela primeira vez, e trabalhou de 1871 a 1873 em Coimbra, irregularmente porque não estava inscrita no Grande Oriente Lusitano.
Mais tarde, com o n.º 289, começou a funcionar no Rito Escocês Antigo e Aceite, em Coimbra, entre 1908 e 1912, vindo a abater colunas nesta última data, o n.º 289 indica que é regular, portanto inscrita no Grande Oriente Lusitano. No entanto, novamente com o n.º 289 em 1919, instalou-se em Lisboa, trabalhando regularmente e mantendo o Rito Escocês Antigo e Aceite. Em 1937 fez uma incursão pelo Rito Francês, ao Vale de Algés, existindo ainda em 1945. Nesse ano, adoptou definitivamente o REAA e manteve a sua actividade ininterrupta até à presente data. A sua existência foi quase toda passada na clandestinidade.
Após o 25 Abril de 1974, no relatório anual da Loja Estrela D’Alva, referente ao ano maçónico 1974/1975, O Grande Secretário Geral do Conselho da Ordem, exarou o seguinte despacho:
 ‘’Em 1911 a loja tinha o n.º 289. Pela circular n.º 9 de 16 de Março de 1935 figura como tendo abatido colunas, em data anterior. Nesta data – Dezembro de 1974 – regulariza-se no GOLU, com 14 obreiros e julgo que deve manter o mesmo n.º da antiga titular”.
Assim, o nome ‘’Estrela D’Alva” dado a uma Loja remonta ao ano de 1871, a actual ‘’Estrela D’Alva’’ trabalha desde 1919, sendo herdeira de 5 anos de trabalho em Coimbra 1908/1912, tendo portanto 102 anos de trabalho regular.

Tem o timbre: ‘’Augusta, Benemérita e Respeitável Loja Capitular, Areopagita e Consistorial Estrela D’Alva n.º 289 sob os Auspícios do Grande Oriente Lusitano”.

Durante a sua história e actividade prestou altos serviços ao Grande Oriente Lusitano e à Maçonaria Portuguesa, através da eleição e trabalho no mais diversos Órgãos, como membros activos e dedicados da Grande Dieta, Conselho da Ordem, Tribunal Maçónico, culminado com a eleição e o exercício de funções do actual Grão Mestre.
Nestes mais de 100 anos de trabalho em que o testemunho foi passando por gerações e que foram atravessados por múltiplos acontecimentos, como a Implantação da Republica, Estado Novo e a sua Ditadura, a privação da Liberdade e dos Direitos Humanos, a clandestinidade, uma guerra colonial, o alvorecer da Liberdade em Abril de 74, temos que prestar a nossa homenagem aos Maçons que nos antecederam, pela grande competência e extraordinária dedicação aos valores da Maçonaria e por manterem as colunas bem erguidas e irradiar com esplendor e brilho a Liberdade, a Justiça, a Verdade, a Honra e o Progresso.
Agradecemos a vossa atenção e a Honra que nos deram com o vosso convite, e sendo um dos objectivos da Maçonaria a procura da Verdade nos seus mais variados aspectos e utilizando uma como linguagem, fundamentalmente, a linguagem simbólica, exortamos, por isso, para que conjuntamente trabalhemos na construção do Templo para que seja possível atingir a Liberdade, a Igualdade e a Fraternidade Universal.   

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L’histoire de la Très Ancienne et Respectable Loge Estrela D’Alva (Étoile de l’Aube) est basée en plus d’une centaine d’années au service de la Franc-Maçonnerie, de la Liberté et des Droits de l’Homme et dans les principes et anciens mystères de l’Ordre Maçonnique, en faisant partie de la construction de notre temple intérieur et de notre mémoire colective et historique de la Franc-Maçonnerie au Portugal.
Rapportant au Bulletin A Luz (La Lumière) nº 23, de l’équinoce d’Automne de 1994 de la Loge Estrela D’Alva, comme mémoire on rappelle que la Respectable Loge Estrela D’Alva a levé colonnes la première fois et a travaillé de 1871 à 1873 à Coimbra, de façon irregulière car elle n’était pas inscripte dans le Grande Oriente Lusitano.
Plus tard, avec le n.º 289, elle commence à fonctioner dans le Rite Écossais Ancien et Accepté, à Coimbra, entre 1908 et 1912 et abbat colonnes à cette date; le n.º 289 indique qu’elle est regulière, pourtant inscripte dans le Grande Oriente Lusitano. Néanmoins, à nouveau avec le n.º 289, en 1919 elle s’installe à Lisbonne, en travaillant regulièrement dans le Rite Écossais Ancien et Accepté. En 1937 elle fait une incursion dans le Rite Français, au Vale de Algés, existant encore en 1945. À cette année elle adopte en définitif le REAA et a preservé son activité ininterrompue jusqu’à présent. Presque toute son existence est passé dans la clandestinité.
Après le 25 Avril 1974, dans le rapport annuel de la Loge Estrela D’Alva, rélatif à l’année maçonnique 1974/1975, Le Grand Secrétaire Générale du Conseil de l’Ordre a enregistré la décision suivante: En 1911 la Loge avait le n.º 289. Par la lettre circulaire n.º 9 du 16 Mars de 1935 elle figure comme ayant abbatu colonnes dans une date antérieure. À cette date – Décembre 1974 – elle devient regulière dans le GOLU, avec 14 ouvriers et je crois qu’elle doit mantenir le même n.º de l’ancienne titulaire.
Alors, le nom Estrela D’Alva attribué à une loge remonte à l’année 1871; l’actuelle Estrela D’Alva travaille depuis 1919 et elle est l’heritière de 5 années de travail à Coimbra entre 1908 et 1912, ayant pourtant 102 années de travail régulier.

Elle est désignée: Auguste, Méritoire et Respectable Loge Capitulaire, Aréopagite et Consistorial Estrela D’Alva n.º 289 sous les Auspices du Grande Oriente Lusitano.

Pendant son histoire et activité elle a preté des hauts services au Grande Oriente Lusitano et à la Franc-Maçonnerie Portugaise, à travers de l’élection et le travail dans divers organes, comme membres actifs et dediés de la Grande Diète, Conseil de l’Ordre, Tribunal Maçonnique, parcours qui culmine avec l’élection et l’exercice de fonctions de l’actuel Grand Maître.
Dans ces plus d’une centaine d’années de travail, dont le témoin a passé par des générations et qu’ont eté traversés par des multiples évènements, comme l’implantation de la République, le Estado Novo et sa Dictature, la privation de la Liberté et des Droits de l’Homme, la clandestinité, une guerre coloniale, l’aube de la Liberté en Avril de 74, nous devons prêter notre hommage aux Francs-Maçons qui nous ont précédé, par leur grande compétence et extraordinaire dédication aux valeurs de la Franc-Maçonnerie et pour avoir preservé les colonnes bien elevées et irradier avec splendeur et éclat la Liberté, la Justice, la Verité, l’Honneur et le Progrés.
Nous vous remercions votre attention et l’Honneur que vous nous avez donné avec votre invitation, et étant un des objectifs de la Franc-Maçonnerie la recherche de la Verité dans ses aspects les plus variés et en utilisant une comme langage, surtout le langage symbolique, pour cela nous exhortons à que ensemble nous travaillons dans la construction du Temple, de façon qu’il soit possible d’atteindre la Liberté, l’Egalité et la Fraternité Universelle.

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L’historien, tourangeau de la franc-maçonnerie, Jacques Fénéant, a pu établir qu’en 1752, une Loge de Sainte-Foy (Dordogne) a délivré des patentes à un chevalier de Prulay, capitaine des dragons et chevalier de Saint Louis, avec pouvoir d’établir une Loge de « Saint Jean » en la ville de Tours. On connaît le courrier, mais on ne sait si le chevalier parvint à ses fins. Aucune trace de l’activité de cette Loge n’a été découverte par les chercheurs. Une chose est certaine : l’actuelle Loge s’inscrit dans la filiation de celle de 1752, en témoigne le sceau qui rappelle la patente du chevalier.
L’allumage des feux de la Loge Saint Jean de Tours a eu lieu le 24 juin 1978 par essaimage d’une vingtaine de frères qui appartenaient alors à la Loge « Les Démophiles » (La plus ancienne Loge tourangelle, actuellement en activité). Ce groupe s’opposait de plus en plus violemment à ce qu’ils estimaient être une dérive par rapport aux finalités initiatiques de la Franc-Maçonnerie.
En fondant St Jean de Tours, ils espéraient un retour à une démarche plus spiritualiste et initiatique au sein d’une Obédience (Grand Orient De France), et d’un Orient (Tours), qu’ils jugeaient affaiblis par le manque de rigueur.
Concrètement les fondateurs de la Loge attachaient une grande importance au respect du rituel et se méfiaient des considérations trop sociales ou politiques. Toutefois, ces Frères ne voulaient pas quitter le GODF où ils adoptèrent le Rite Ecossais Ancien et Accepté (REAA).
Derrière cette ambition légitime, se profilait aussi l’expression des tensions politiques qui existaient alors, au sein de la maçonnerie française en générale et du GODF en particulier : d’une part les milieux de droite, gaullistes et giscardiens, et d’autre part les milieux de gauche, alors réunis dans le « programme commun de gouvernement » entre radicaux de gauche, socialistes et communistes.
Longtemps, la Loge garda la réputation d’être classée à droite. Les membres fondateurs de la Loge Saint-Jean de Tours ne réussirent pas à maintenir leur unité, ni leur présence au GODF.
Au printemps 1982, quatre ans après la fondation de la Loge, plus des trois quarts de ses membres démissionnaient et demandaient leur intégration à la Grande Loge Nationale de France (GLNF). Fuite en avant ? Ou bien contexte politique particulier avec l’arrivée de la gauche au pouvoir ? La gauche, en effet, trouvait à l’époque un large écho au sein du GODF.
En passant provisoirement par la Loge « Le Jardin des Hespérides », les partants fondèrent ensuite la Loge « miroir » au nom identique : « St Jean ». Le choix de la GLNF, plutôt que de la Grande Loge de France (GLDF), était significatif de l’ambiguïté du discours.
Le VM et son équipe montraient alors qu’ils cherchaient moins à retrouver une rigueur rituélique et initiatique au sein de la maçonnerie libérale qu’à se faire reconnaître comme « réguliers » par la maçonnerie anglo-saxonne. Ils manifestaient de cette manière une vision, pour l’époque, quelque peu intégriste de l’initiation maçonnique. Ces Frères (du moins ceux qui les dirigeaient) restaient assez obnubilés par une vision occultiste et quasi sectaire née d’une interprétation littérale des éléments chevaleresques, et notamment templiers, qui figurent dans les rituels des 30ème, 31ème et 32ème degré du REAA. Lorsque des francs-maçons prennent au sérieux les titres de leurs grades ; lorsqu’ils ne voient pas que ces titres et grades ne sont qu’une invitation au travail : alors il est normal que leurs esprits s’égarent sur les chemins de leur propre folie.
Cinq Frères Maîtres (dont 1 qui avait atteint le 33ème degré) et deux apprentis demeurèrent à « Saint-Jean de Tours » en mai 1982, soit sept membres au total.
Une dérogation exceptionnelle du Conseil de l’Ordre du GODF permit de garder le sceau de la Loge et de laisser ses feux allumés. Les deux apprentis passant compagnons le 18 juin 1982, ils purent prendre en charge des postes d’officiers (Secrétaire pour l’un et Maître des Cérémonies pour l’autre), dés l’année maçonnique suivante.
Pendant deux années, la Loge n’a pu ouvrir ses travaux qu’avec l’aide de Frères visiteurs des autres Loges du GODF, mais aussi de la GLDF assez ravie de voir le REAA prendre vie au sein du GODF tourangeau. C’est notamment le cas des Frères de la Concorde Ecossaise qui reste une Loge respectée par les Frères de St Jean.
A partir de 1985, le recrutement démarra et la Loge retrouva des bases solides. Tous les Vénérables Maîtres qui suivirent ont poursuivi l’élargissement de la Loge.
En 1993 St Jean de Tours décida d’accueillir pour la 1ère fois des Sœurs lors d’une tenue commune avec des loges féminines. Evénement inédit qui fit discussion au sein de la Loge et fut tranché par un compromis : le Règlement Particulier prévoyait que la Loge pouvait ouvrir exceptionnellement deux tenues mixtes. Toutes les autres Tenues en étaient exclues, notamment celles qui comprennent des passages de grades, les banquets d’ordres…
Cette ouverture n’apaisa pas les Frères et les Sœurs des différentes obédiences tourangelles qui prônaient la mixité. Pourtant ces rencontres restent des moments forts de la vie maçonnique tourangelle avec une fréquentation importante et des travaux de grande qualité.
Le Vénérable Maître de cette époque, initia également les premiers contacts avec des Frères de l’une des plus importantes Loge belge : les « Vrais Amis de l’Union et du Progrès Réunis » (UP), Grand Orient de Belgique, Orient de Bruxelles. Mais là encore, les difficultés internes furent importantes. Le contexte de cette initiative était peu favorable en raison de deux questions que posaient les Frères de Saint Jean : la nécessité de telles ouvertures et le positionnement symbolique.
C’est en effet, à cette époque qu’un Passé Vénérable Maître s’opposa au maintien de la Bible comme Volume de la Loi Sacrée. En vain et il démissionna. Saint Jean de Tours a connu alors une période de turbulences avec le départ prématuré de plusieurs Vénérables Maîtres, dont celui qui avait initié les ouvertures. Certains quittaient simplement leurs charges, d’autres la Loge elle-même, en démissionnant ou en rejoignant une autre Loge et ou Obédience.  Ce qui n’empêchera pas l’Atelier de se jumeler définitivement avec les Frères belges. Cette ouverture de la Loge ne s’est plus jamais démentie.
Humaine d’abord : les Frères de Saint Jean furent les premiers à porter au Vénéralat un Frère noir, issu de l’immigration.
Riches de leurs diversités politiques et professionnelles, particulièrement investies dans le tissu associatif local les Frères de Saint Jean ne se privent plus d’évoquer les questions de société en Loge, sous le prisme maçonnique. Saint Jean est aujourd’hui un véritable carrefour qui lui permet de se renforcer et de résister plus tranquillement aux vents mauvais qui sont le lot de tout groupe humain. 
Sur le plan international, la Belgique demeure un axe essentiel des relations de la Loge : St Jean participe tous les ans aux initiations de sa Loge jumelle UP et trois jours en mai sont organisés alternativement en France ou en Belgique afin d’entretenir les liens fraternels et de travailler sur des sujets importants.
Mais Saint Jean se tourne à présent vers d’autres destinations : l’Afrique (noire et Maghreb), l’Espagne ou le Portugal.
Cependant, les voyages professionnels ou de villégiature des Frères les ont conduit à représenter Saint Jean sur le continent américain, dans le Pacifique, aux antipodes, en Russie et même au Royaume-Uni. La pratique du REAA (majoritaire sur la planète) a été et reste un atout majeur.

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O historiador, natural da região de Tours, da franco-maçonaria, Jacques Fénéant, pôde estabelecer que em 1752, uma Loja de Sainte-Foy (da região da Dordogne) emitiu patentes a um cavaleiro de Prulay, capitão dos “dragões” e cavaleiro de Saint-Louis, com o poder de instalar uma Loja de « São João » (Saint Jean) na cidade de Tours. Conhece-se a correspondência mas não se sabe se o cavaleiro chegou a atingir o objectivo. Nenhum traço da actividade desta Loja foi descoberto pelos pesquisadores. Uma coisa é certa: a actual Loja inscreve-se na filiação daquela em 1752, em testemunho do selo que está na patente do cavaleiro.
O acender das luzes da Loja Saint Jean de Tours teve lugar a 24 de Junho de 1978 por arregimentação duma vintena de irmãos que pertenciam então à Loja « Les Démophiles » (a mais antiga Loja da região, actualmente em actividade). Este grupo opunha-se cada vez mais violentamente ao que eles estimavam ser uma derivação em relação aos objectivos iniciáticos da Franco-Maçonaria.
Criando a Loja Saint Jean de Tours, esperavam o regresso a uma demanda mais espiritualista e iniciática no seio de uma Obediência (Grande Oriente De França), e de um Oriente (Tours), que julgavam enfraquecido por uma falta de rigor.
Concretamente, os fundadores da Loja atribuíam uma grande importância em relação ao ritual em detrimento de considerações demasiado sociais ou políticas. No entanto, estes Irmãos não queriam abandonar o GODF onde adoptaram o Rito Escocês Antigo e Aceite (REAA).
Por detrás desta ambição legítima, perfilava-se também a expressão de tensões políticas que existiam então, no seio da maçonaria francesa em geral e do GODF em particular: por uma parte os militantes de direita, gaulistas e giscardiens, e doutra parte os militantes de esquerda, então reunidos no « programa comum de governo » entre radicais de esquerda, socialistas e comunistas.
Durante muito tempo, a Loja teve a reputação de ser classificada à direita. Os membros fundadores da Loja Saint Jean de Tours não conseguiram manter a sua unidade, nem a sua presença no GODF.
Na Primavera de 1982, quatro anos após a fundação da Loja, mais de três quartos dos seus membros demitem-se e pedem a integração na Grande Loja Nacional de França (GLNF). Fuga para a frente? Ou o contexto político em particular com a chegada da esquerda ao poder? A esquerda, de facto, encontrava à época um grande eco no seio do GODF.
Passando provisoriamente pela Loja, « Le Jardin des Hespérides » (O Jardim das Hespérides), os partintes fundam em seguida a Loja « espelho » com nome idêntico: « Saint Jean ». A escolha da GLNF, em vez da Grande Loja de França (GLDF), era significativa da ambiguidade de discurso.
O Venerável Mestre e a sua equipa mostravam então que procuravam menos encontrar um rigor ritualista e iniciático no seio da maçonaria liberal e mais se fazerem reconhecer como « regulares » pela maçonaria anglo-saxónica. Manifestam desta forma, uma visão, para a época, algo pouco integralista da iniciação maçónica. Estes Irmãos (pelo menos os que os dirigiam) ficavam bastante obcecados por uma visão ocultista e quase sectária, nascida duma interpretação literal dos elementos cavaleirescos, e notoriamente templários, que figuram nos rituais dos 30º, 31º e 32º graus do REAA. Quando os franco-maçons tomam à letra os títulos dos seus graus e não vêem que estes títulos dos graus não são mais que um convite ao trabalho, então é normal que os seus espíritos se ofusquem nos caminhos da sua própria ilusão.
Cinco Irmãos Mestre (dos quais um tinha atingido o 33º grau) e dois aprendizes restam na Loja « Saint Jean de Tours » em Maio de 1982, ou seja, sete membros no total.
Uma derrogação especial do Conselho da Ordem do GODF permite manter o selo da Loja e deixar assim, as luzes acesas. Os dois aprendizes passam a Companheiros em 18 de Junho de 1982, podendo ocupar então os lugares de oficiais (Secretário um e Mestre de Cerimónias o outro), a partir do ano maçónico seguinte.
Durante dois anos, a Loja não pode abrir os seus trabalhos sem ser com a ajuda de Irmãos visitantes de outras Lojas do GODF e também da GLDF, rejubilante de ver o REAA tomar vida no seio do GODF na região de Tours. É notório o caso dos Irmãos da Concórdia Escocesa que se mantém uma Loja respeitada pelos Irmãos de Saint Jean.
A partir de 1985, o recrutamento dispara e a Loja retoma bases sólidas. Todos os Veneráveis Mestres que se seguiram, prosseguiram com o crescimento da Loja.
Em 1993, St. Jean de Tours decide acolher pela 1ª vez Irmãs, aquando de um entendimento comum com as lojas femininas. Acontecimento inédito que foi discutido no seio da Loja e que foi sancionado por um compromisso: o Regulamento Particular previa que a Loja pudesse abrir excepcionalmente duas disposições mistas. Todas as outras disposições eram assim excluídas, nomeadamente as que compreendem as passagens de graus, os banquetes de ordens…
Esta abertura não aplaca os Irmãos e as Irmãs das diferentes obediências da região que exortavam à miscigenação. Portanto, estes encontros ficam como momentos fortes da vida maçónica da região de Tours, com uma frequência importante e com trabalhos de grande qualidade.
O Venerável Mestre da época, inicia igualmente os primeiros contactos com os Irmãos de uma das mais importantes Lojas belgas: os « Verdadeiros Amigos da União e do Progresso Reunidos » (UP), Grande Oriente da Bélgica, a Oriente de Bruxelas. Mas ainda assim, as dificuldades foram importantes. O contexto desta iniciativa era pouco favorável por causa de duas questões que colocavam os Irmãos de Saint Jean: a necessidade de tais aberturas e o posicionamento simbólico.
É de facto nesta época que um Past Venerável Mestre se opõe à manutenção da Bíblia como o Volume da Lei Sagrada. É em vão que se demite. Saint Jean de Tours conhece então um período de turbulência com a partida prematura de vários Veneráveis Mestres, entre os quais aquele que havia iniciado as aberturas. Alguns abandonaram apenas os seus cargos, enquanto que outros a própria Loja, demitindo-se ou juntando-se a outra Loja e/ou Obediência. O que não impedirá a Oficina de se geminar definitivamente com os Irmãos belgas. Esta abertura da Loja nunca mais foi contestada.
Humana de princípio: os Irmãos de Saint Jean foram os primeiros a levar ao Veneralato um Irmão negro, originário de imigração.
Ricos pelas suas diversidades políticas e profissionais, particularmente investidas no tecido associativo local, os Irmãos de Saint Jean não se privam de invocar as questões da sociedade em Loja, sob o prisma maçónico. Saint Jean é hoje, um verdadeiro entroncamento que lhe permite fortalecer-se e resistir mais tranquilamente aos maus ventos que integram todos os grupos humanos.
No plano internacional, a Bélgica é um eixo essencial das relações da Loja: Saint Jean participa todos os anos nas iniciativas da sua Loja geminada UP e três dias em Maio são organizados alternadamente em França ou na Bélgica a fim de manter os laços fraternais e de trabalhar sobre assuntos importantes.
Mas Saint Jean dirige-se actualmente para outros destinos : a África (negra e magrebina), a Espanha e Portugal.
Não obstante, as viagens profissionais ou de recreio dos Irmãos, conduziram-nos a representar a Saint Jean no continente americano, no Pacífico, nos antípodas, na Rússia e mesmo no Reino-Unido. A prática do REAA (maioritariamente no planeta) tem sido de resto, um activo importante.

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